Bien qu’il serait prématuré de déclarer la victoire sur les questions antitrust, les changements réglementaires positifs, conjugués à des écarts attrayants, présentent une occasion convaincante pour les investisseurs en arbitrage des fusions. À notre avis, le paysage de l’arbitrage des fusions a continué d’évoluer favorablement. En nous appuyant sur cette dynamique, nous pensons que c’est le moment idéal pour faire le point sur les facteurs clés qui pourraient influencer la stratégie d’arbitrage des fusions en 2024 et pour partager nos réflexions sur ce à quoi les investisseurs peuvent s’attendre.
Environnement réglementaire
Au cours du second semestre 2023, nous avons assisté à une série d’évolutions encourageantes en matière d’antitrust, marquant un changement décisif dans le sentiment des organismes de réglementation. La Figure 1 présente la liste des occasions de fusions-acquisitions sur le marché vers le milieu de l’année 2023, qui ont toutes été conclues avec succès à ce stade, démontrant ainsi l’impact tangible des évolutions positives de la réglementation.
Il semble que le ministère de la Justice américain (le « DOJ ») et la Federal Trade Commission (la « FTC ») adoptent désormais une approche plus tempérée dans leurs décisions. Si cette tendance se poursuit, elle pourrait créer un environnement plus propice pour le marché des fusions-acquisitions.
Occasions actuelles d’arbitrage des fusions
En ce qui concerne l’arbitrage des fusions, deux facteurs principaux déterminent généralement les rendements potentiels : le taux sans risque et l’écart d’arbitrage des fusions. Tel qu’illustré à la Figure 2, le profil de rendement brut annualisé médian est d’environ 10 % pour l’ensemble des occasions de fusion-acquisition qui se présentent actuellement sur le marché. Compte tenu des taux d’intérêt de l’ordre de 5 %, cela équivaut à environ 500 points de base d’écarts d’arbitrage des fusions.
Les préoccupations antitrust étant moindres, nous pensons que la série actuelle d’écarts d’arbitrage présente un potentiel de rendement total attrayant.
Activité de fusion-acquisition vs rendements de l’arbitrage des fusions
Les volumes d’accords de fusions et acquisitions sont influencés par une multitude de facteurs, y compris l’économie, les élections et les tensions sur la scène internationale. Bien que l’avenir soit très incertain pour ces éléments inconnus notoires, il faut reconnaître que, d’un point de vue historique, les rendements de l’arbitrage des fusions ont démontré une corrélation minimale avec les volumes d’opérations de fusions-acquisitions. Notre Fonds alternatif fortifié d’arbitrage Picton Mahoney a toujours affiché des rendements moyens positifs dans divers scénarios macroéconomiques, comme l’illustre la Figure 3.
Au final, notre objectif est d’offrir une stratégie toutes saisons qui puisse protéger les investisseurs de l’impact de ces forces imprévisibles.
Réflexions finales
Prédire les tendances macroéconomiques s’est avéré difficile ces dernières années, et suivre les montagnes russes des fluctuations du marché peut donner l’impression de marcher sur une corde raide. L’intégration de stratégies axées sur l’alpha avec d’autres sources de rendement dans votre portefeuille peut être un filet de sécurité sous cette corde. Cela signifie que vous n’avez pas à prédire avec précision l’environnement macroéconomique futur pour faire fructifier l’argent. Nos antécédents démontrent notre capacité à atténuer la volatilité du marché tout en protégeant le capital pendant les ralentissements du marché.
À titre de rappel, la stratégie vise des rendements idiosyncrasiques grâce à l’alpha spécifique aux ententes, servant de diversificateur de portefeuille avec une faible corrélation avec les actifs traditionnels.