Faites la connaissance de Sam Acton

Published: February 05, 2024
Author: Picton Mahoney Asset Management

Discussion avec un gestionnaire de portefeuille, Titres à revenu fixe de Picton Mahoney

 

Sam Acton, membre essentiel de l’équipe des titres à revenu fixe, parle de son approche de la gestion des risques, explique comment il repère les occasions au sein des marchés difficiles et souligne qu’il est important que le processus prime sur les prévisions.

Sam Acton,CFA, Portfolio Manager, Fixed Income, Picton Mahoney Asset Management

Quel est votre rôle et quelles sont vos missions à Picton Mahoney?

Je suis gestionnaire de portefeuille au sein de l’équipe des titres à revenu fixe; je suis donc responsable de la gestion quotidienne de nos stratégies de titres à revenu fixe, comme notre stratégie acheteur/vendeur sur titres de créances et notre stratégie sur titres de créance événementielle. Je travaille en étroite collaboration avec Phil Mesman sur la stratégie de portefeuille fondamentale, et j’aide notre équipe d’analystes à étayer son analyse du crédit.

Comment décririez-vous votre approche du placement?

Ayant commencé ma carrière dans les services bancaires d’investissement, mon approche était au départ particulièrement axée sur l’analyse fondamentale. Depuis que j’ai rejoint Picton Mahoney, il y a plus de 11 ans, j’ai découvert d’autres aspects du placement : le côté technique, la négociation et l’investissement axé sur les marchés. C’est pourquoi aujourd’hui, mon approche est un mélange des deux. Je me consacre entièrement aux données fondamentales, en faisant des analyses de crédit, en lisant les états financiers (c’est la base), puis en ajoutant des aspects techniques ou de marché, qui indiquent comment la négociation pourrait se passer, l’évaluation à la valeur de marché ou la volatilité d’un titre, ce qui est très important pour notre style.

Comment décririez-vous le style de placement de Picton Mahoney?

Je dirais que le style de Picton Mahoney vise à obtenir le meilleur rendement possible, sans prendre trop de risques. Le risque est une des nos priorités, une limite, et nous nous efforçons de respecter les limites. La gestion des risques et la gestion de la volatilité sont nos priorités absolues. Après, nous cherchons à accroître l’alpha, c’est du bonus. Mais le risque est toujours au centre de notre réflexion; chaque fois que nous rééquilibrons le portefeuille ou que nous envisageons d’investir dans une nouvelle société, je regarde si ce nouveau titre va modifier le profil de risque.

Avez-vous une citation de placement préférée?

Il y a une citation qui a été attribuée à Mark Twain et qui s’applique très bien à l’univers du placement : « Ce n’est pas ce que vous ne savez pas qui vous attire des ennuis, c’est ce que vous savez avec certitude et qui n’est pas vrai. ».

J’ai toujours cette idée en tête lorsque nous examinons une nouvelle situation, que nous analysons les marchés ou que nous réfléchissons au risque. Même si vous êtes profondément convaincu par une thèse de placement, personne n’est jamais sûr de rien à 100 %. Cela nous rappelle de rester humbles et d’accepter que nous ne savons pas tout avec certitude. L’incertitude et les risques sont partout.

Quelle partie de votre travail vous procure la plus grande satisfaction?

J’aime vraiment les marchés, lorsque je suis en concurrence avec d’autres gestionnaires de fonds. L’aspect investissement du travail est évidemment crucial, mais j’aime aussi l’aspect client, qui consiste à discuter avec des conseillers des portefeuilles des investisseurs. J’aime aussi le dynamisme qui règne dans cette petite entreprise qu’on essaie de développer. Nous avons connu une bonne croissance au cours des dernières années, mais je pense que nous n’en sommes qu’à nos débuts, et que Picton Mahoney a du potentiel et devrait prendre de l’ampleur.

Qu’est-ce qui a éveillé votre intérêt pour l’investissement?

J’ai toujours été à l’aise dans les cours de mathématiques, de sciences et d’économie. Je trouvais ces cours très faciles, contrairement aux cours de français, où il n’y avait pas qu’une seule bonne réponse. J’ai obtenu un diplôme en mathématiques et un diplôme en administration des affaires, puis je me suis dirigé vers la finance. Je pense qu’on peut dire que c’est mon incapacité à rédiger des dissertations qui m’a amené où je suis aujourd’hui.

Quel a été votre premier emploi, et quel a été votre premier emploi dans le secteur de l’investissement?

J’ai travaillé pour la première fois lorsque j’étais encore au lycée, chez un concessionnaire General Motors. Mon travail consistait principalement à déplacer les voitures pour qu’elles soient au bon endroit. J’ai passé mon permis de conduire de catégorie G2 de l’Ontario le plus tôt possible, à l’âge de 16 ans et 8 mois, et je l’ai eu. C’était un emploi d’été vraiment plaisant.

Mon premier vrai emploi dans le domaine de la finance, c’était chez PricewaterhouseCoopers, au sein du service de financement des entreprises. Je fournissais des services bancaires d’investissement aux entreprises à petite capitalisation. Si le service de vérification avait une entreprise familiale comme client et que les dirigeants de cette entreprise décidaient de la vendre, nous les aidions à trouver un acheteur. J’ai travaillé avec une équipe super, et c’était vraiment intéressant de rencontrer des propriétaires d’entreprise et de découvrir leur parcours. Cela m’a vraiment donné le goût des services bancaires d’investissement.

Pouvez-vous citer une chose que tout gestionnaire de portefeuille doit savoir?

Il est essentiel de connaître l’investisseur avec qui l’on traite et de savoir quel rôle joue votre fonds dans son portefeuille. Encore une fois, le profil de risque est au centre de la réflexion. En quoi consiste un placement approprié pour ce portefeuille? Est-ce qu’un tel placement est conforme à la stratégie indiquée? Parfois, lorsque les marchés se portent bien, il est tentant d’augmenter le niveau de risque des placements. C’est là où, selon moi, il est crucial d’être rigoureux : tenez-vous-en à votre rôle et maintenez le niveau de risque convenu. Ne vous laissez pas emporter!

Pouvez-vous citer l’un des principaux facteurs de réussite d’un excellent gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe?

J’aime bien faire cette analogie avec le golf : si l’on prend la gestion des titres à revenu fixe, l’idée, lorsqu’on est dans l’aire de départ, c’est d’essayer d’éviter d’augmenter son index. On veut éviter de faire un boguey ou un double boguey. On essaie simplement de trouver l’allée, de viser le milieu du vert, de faire le par en deux putts.

Alors que, selon moi, c’est un autre état d’esprit lorsqu’on gère des actions : il faut plutôt essayer de faire un oiselet ou un aigle, d’être plus agressif et de prendre plus de risques pour aller chercher des rendements plus élevés. En tant que gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe, je préfère taper un coup de fer et jouer la sécurité.

Selon vous, qu’est-ce qui différencie votre équipe de titres à revenu fixe des autres?

À mon avis, plusieurs choses nous distinguent : nos individualités, notre taille et notre dynamique. Je pense que nous avons très bien investi dans l’équipe des titres à revenu fixe, car nous avons des personnes de qualité, en nombre suffisant et qui ont de l’expérience. Certains fonds à revenu fixe sont cinq fois plus gros que les nôtres, mais sont gérés par une équipe plus restreinte.

Nous travaillons également ensemble depuis longtemps. S’il y a une nouvelle occasion dans laquelle certains d’entre nous souhaitent investir, mais que d’autres jugent peu intéressante ou risquée, nous nous connaissons assez bien pour avoir une discussion ouverte et franche. Nous sommes dans un espace de confiance où l’on peut s’exprimer librement, ce qui est, selon moi, plutôt unique. Dans d’autres groupes, c’est celui qui a la plus forte personnalité qui a le dernier mot, mais ce n’est pas le cas dans notre équipe.

Selon vous, quel est le plus grand avantage que l’investissement institutionnel a apporté à l’investissement de détail?

Si vous êtes un investisseur institutionnel qui affecte des fonds à des gestionnaires d’actifs, vous devez être très vigilant quant à leur processus. Vous devez tout analyser et tout vérifier : les placements, la conformité et les opérations, pour être sûr que vous vous sentez suffisamment en confiance pour attribuer des fonds à ces gestionnaires de portefeuille. Ces vérifications sont les normes attendues au sein de la communauté institutionnelle. À mon sens, les investisseurs de détail peuvent être rassurés, car nous avons fait l’objet de ces processus approfondis de diligence raisonnable et car l’argent des investisseurs institutionnels est parfois placé dans les mêmes fonds que celui des investisseurs particuliers.

Les marchés ont été difficiles dernièrement. Comment repérez-vous les occasions dans ces conditions?

Dans notre équipe des titres à revenu fixe, on se répète souvent l’expression : « Le processus prime sur les prévisions ». Nous sommes convaincus que notre force vient du fait que nous réagissons aux nouvelles, au lieu de les anticiper. Par exemple, si une fusion-acquisition est annoncée, nous réagissons rapidement en analysant les obligations, et voyons s’il y a une occasion à saisir. C’est grâce à cette méthodologie que nous essayons de générer de l’alpha et ajouter de la valeur aux portefeuilles des investisseurs. Les autres sociétés ont tendance à se fier davantage aux prévisions, par exemple à la direction des taux d’intérêt prévue au prochain trimestre.

Je pense que nous sommes assez humbles et rigoureux pour dire que nous ne savons pas comment les choses vont évoluer. Nous acceptons l’incertitude et nous nous protégeons contre différents scénarios. En fin de compte, ce qui va guider notre stratégie, c’est notre capacité de repérer ces occasions uniques. C’est notre force, notre compétence intrinsèque, notre valeur ajoutée : pour nous, le processus prime sur les prévisions. C’est donc cela qui nous distingue de nos concurrents.

Selon vous, quelle est la mesure que les conseillers négligent le plus et dont ils devraient tenir compte?

À mon avis, tout tourne autour du profil risque-rendement, qui se mesure de différentes façons. Certains utilisent le ratio de Sharpe, un classique. Pour les titres à revenu fixe, on peut regarder le rendement par rapport à la durée, ou le rendement par rapport au prélèvement maximal historique ou la volatilité réalisée. Les mesures sont nombreuses, mais c’est bien le profil risque-rendement qu’on regarde au bout du compte, et le niveau de risque nécessaire pour produire un certain rendement. Nous sommes fiers d’avoir mis en place un processus et une stratégie conçus pour surpasser les mesures ajustées au risque comme ces derniers.

En tant que gestionnaire de portefeuille de titres à revenu fixe, quel est votre pire cauchemar?

On me demande souvent ce qui pourrait mal tourner avec le portefeuille. Honnêtement, il n’y a pas vraiment de risque. Nous disposons d’un portefeuille largement diversifié d’obligations à faible volatilité et à rendement stable, qui tient compte de situations axées sur les événements spécifiques avec des catalyseurs pour stimuler les gains en capital, ainsi que des positions vendeur et une couverture pour réduire le risque de marché et atténuer la volatilité. Nous avons de très bons antécédents en matière de gestion des risques de taux d’intérêt et de crédit, et je suis convaincu que notre processus continuera de générer de bons résultats.

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Le présent document a été publié par Gestion d’actifs Picton Mahoney (« GAPM ») le February 5, 2024

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